mardi, 31 août 2010
Du côté de chez Georges
Comme je vous avais dit précédemment, je suis donc allée déjeuner chez Georges à midi avec Peggy.
Dès l'entrée on est étonné par la décoration. C'est gentiment désuet, un rien suranné qui a énormément de charme.
L'hôte des lieux vous accueille chaleureusement. Après nous avoir placées, il nous a proposé le menu du jour :
Petit potage de carottes parfumé à la cannelle et ...( j'aurais dû noter !), puis travers de porc aux lentilles vertes.
En dessert, un vaste choix : j'ai pris un yaourt maison accompagné d'un coulis de pommes et d'une part de broyé au beurre salé. Ma fille a choisi une compote de mirabelles avec également une part de broyé. Le repas s'est terminé devant un café et ses petites douceurs !
JE SUIS ENCHANTEE ! Pour un menu à 14 euros, on a dans son assiette une cuisine très raffinée qui sort des sentiers battus et faite avec des produits frais. En plus le patron est charmant ! Que voulez-vous de plus ?On se reverra bientôt Jacquelain Pujole !
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samedi, 21 août 2010
Que reste-t-il des maisons closes ?
En 1838 il existait 22 maisons closes à Tours. Le nombre va déclinant puisqu’il n’en restait plus que 9 en 1914 et 5 en 1924.
Les plus célèbres étaient :
Le Petit Soleil, 10 rue du même nom.
L’Étoile Bleue, 15 rue du Champ de Mars
Le Singe Vert, 6 rue du même nom. Cette rue –aujourd’hui disparue- longeait les douves du château et comptait 6 maisons d'habitation en 1765. Son nom provenait probablement d’une enseigne au coin de la rue ( Source :L.-A.Bossebœuf, Les rues de Tours)
La Psalette, 15 rue Albert Thomas
La Lune, 1 rue de Ballan.
En 1928 s’ouvre une maison de rendez-vous, géré par les époux Martin. Il s’agit du Cocktail, 23 rue de la Vendée.
Durant la guerre, deux nouveaux établissements sont classés par la police parmi les maisons de tolérance :
La Paix, 31 rue Buffon
Les Ailes à Saint-Symphorien.
Et puis, le 31 août 1946, toutes les maisons closes ont fermé leurs volets, suite à la loi interdisant les maisons closes en France, projet présenté par Marthe Richard. Cela lui vaudra le pseudonyme de « Veuve qui Clôt » ! (en référence à une marque célèbre ).
Aujourd’hui cependant on peut retrouver quelques traces de ce passé pas si lointain.
L’Étoile Bleue a dû sa survie grâce à la Jeune chambre économique de Tours.
Du Petit Soleil il subsiste une décoration en mosaïque récupérée lors de la démolition de l’établissement et placée au sol rue de la Monnaie.
Enfin, La Paix ! Il y a encore deux mois, cet établissement (en vente) avait conservé les vitrines d’affichage à l’extérieur et où l’on pouvait voir autrefois des photos de femmes. Hier, je suis donc retournée 31 rue Buffon et là quel désappointement lorsque j’ai constaté que tout avait disparu. La façade a été ravalée et plus rien ne laisse à penser qu’il s’agissait d’un lieu de rencontres plus ou moins coquines, si ce n’est –peut-être- la porte d’entrée !
Encore un souvenir qui passe aux oubliettes.
Enfin signalons aussi ce troquet pour le moins spécial, situé du côté du Champ-de-Mars et appelé Le Crocodile. Je me demande si ce bistrot n’était pas situé à l’emplacement de La Lune. Mais, bon, comme tout a été rasé …
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vendredi, 20 août 2010
Le jardin botanique
Le jardin botanique de Tours est le plus ancien jardin de la ville. Il s’étend sur une surface d’environ 5 hectares.
Tout débute en 1813 lorsque les terrains marécageux du ruau Sainte-Anne sont concédés à l’hôpital. Ce ruau reliait le Cher à la Loire et avait été creusé à l’époque de Louis XI. Il s’était peu à peu ensablé au fil des siècles et un projet de désensablement était prévu afin de le rendre navigable. Mais la Révolution arriva et le projet passa aux oubliettes.
1832 : le pharmacien Jean Anthyme MARGUERON (1771-1848) présente un projet de jardin botanique et de naturalisation.
1838 : le maire de Tours, Jean Walvein, fait assécher les terrains de l’ancien ruau.
1841 : création d’une école de médecine et de pharmacie qui rend nécessaire la création d’un jardin botanique.
Août 1842 : l’architecte CHAUVEAU dresse des plans et propose un devis.
Octobre 1843- septembre 1844 : aménagement du jardin sous la responsabilité de J.A.MARGUERON.
Mai 1866 : plans de Ch.LOYAU pour un pavillon abritant une piscine et 2 volières, réalisés fin 1866.
30 avril 1869 : incendie des serres et de l’orangerie.
24 juillet 1869 : les serres sont reconstruites avec agrandissement, l’orangerie est transformée en jardin d’hiver.
1876-1877 : construction d’une serre à multiplication
1889 : surélévation de la maison du jardinier en chef.
1890 : nouvelle serre à multiplication
1904 : construction d’une serre pour abriter la collection d’azalées qu’Alfred Mame avait constituée dans son château des Touches, à Savonnières, et qui est léguée au jardin par son gendre
1926 : reconstruction à l’identique de la nouvelle serre.
Des travaux d’agrandissement et de restauration ont débuté en 2009.
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mercredi, 11 août 2010
Le vélodrome de Tours
Qui se souvient encore du vélodrome ? Sans doute de moins en moins de Tourangeaux, âge oblige.
Et pourtant, la ville possédait un magnifique vélodrome. Il avait été inauguré le 17 mai 1896 et se trouvait situé au bord du Cher, là où se trouve aujourd'hui le carrefour de Verdun.
J'ai retrouvé quelques documents de l'époque. Les affiches sont signées Gaston Noury. Quant à la carte postale, elle montre un vélodrome sous les eaux !
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lundi, 02 août 2010
Le pont Wilson
Les vieux Tourangeaux l’appellent familièrement le pont de pierre.
C’est l’un des plus beaux ponts de France. Il relie la partie nord de Tours au centre de la ville en enjambant majestueusement la Loire Deux îles verdoyantes agrémentent le lit du fleuve, l’île Aucard(en amont) et l’île Simon (en aval).
Dans son livre, Promenades pittoresques en Touraine, l’abbé C.Chevalier nous en trace un rapide historique :
«Le pont sur la Loire, commencé en 1765 sur les dessins de M.de Bayeux, fut achevé en 1777, après douze ans de travaux… Sa longueur entre les culées est de quatre cent trente-quatre mètres, et sa largeur de quatorze mètres soixante centimètres ; le diamètre de ses arches, au nombre de quinze, est de vingt-quatre mètres quarante centimètres. Il est en pierres de taille, fondé sur pilotis, exécuté partie par batardeaux et partie par caissons. Ce pont a éprouvé à diverses reprises de graves accidents. Un an après son achèvement une pile se tassa de trois pieds, ce qui nécessita la reconstruction de deux arches.
Quatre arches s’écroulèrent à la suite de la débacle de 1789 : on les remplaça provisoirement par un pont latéral en bois qui subsista jusqu’en 1810, les embarras de la France pendant les vingt années précédentes n’ayant pas permis de songer plus tôt à la restauration. Enfin de nouveaux tassements se sont manifestés en 1835 ; mais les travaux de consolidation, habilement dirigés par M. l’ingénieur Beaudemoulin, en ont arrêté les effets.»
Tours, 22 décembre 1938 : la Loire par 18 au-dessous de zéro.
Le 9 avril 1978 au matin, un dimanche fort heureusement, jour de faible trafic routier,cinq piles et six arches s’écroulèrent brutalement dans la Loire. Un automobiliste se trouvait alors sur le pont. Il accéléra au maximum et réussit à atteindre l’autre rive. Il connut sûrement la plus grande peur de sa vie.
Pour en savoir davantage sur l’histoire du pont, je vous conseille le lien suivant, ICI.
Et gare à ceux qui s'aventurent sur les eaux tumultueuses !
09:39 Publié dans Edifices | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : fleuve, loire, pont, wilson, tours | | Facebook