Le printemps est bien là !

Malgré le froid tardif et la pluie incessante que nous avons subis depuis le début du mois, le printemps est quand même entré en action. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les arbres qui reverdissent et d'entendre le bruit des tondeuses dans les jardins environnants -dès qu'un rayon de soleil fait une timide apparition-.

Petite balade au jardin botanique jeudi après-midi, alors que la température atteignait les 26° ! Pour un peu, on se serait plaint de la chaleur excessive !

Les jardiniers étaient très occupés à planter les fleurs dans les massifs. Côté floraison, c'est la période des pivoines. De nouvelles espèces ont été mises en place depuis quelques années. 

Un peu plus loin, on peut admirer les tulipes,les iris, les azalées et les rhododendrons.

Il y a également d'autres plantes en fleurs mais les étiquettes ne sont pas toujours présentes pour savoir leur nom.

Le séquoia atteint d'une maladie a été coupé. Voici tout ce qu'il en reste : 

À l'extérieur du jardin, face à l'ancienne entrée de l'hôpital Bretonneau, se trouve la camionnette du marchand de friandises. Chouette, on va pouvoir manger une gaufre !

 

Le jardin botanique

Le jardin botanique de Tours est le plus ancien jardin de la ville. Il s’étend sur une surface d’environ 5 hectares.

Tout débute en 1813 lorsque les terrains marécageux du ruau Sainte-Anne sont concédés à l’hôpital. Ce ruau reliait le Cher à la Loire et avait été creusé à l’époque de Louis XI. Il s’était peu à peu ensablé au fil des siècles et un projet de désensablement était prévu afin de le rendre navigable. Mais la Révolution arriva et le projet passa aux oubliettes.

1832 : le pharmacien Jean Anthyme MARGUERON (1771-1848) présente un projet de jardin botanique et de naturalisation.

1838 : le maire de Tours, Jean Walvein, fait assécher les terrains de l’ancien ruau.

1841 : création d’une école de médecine et de pharmacie qui rend nécessaire la création d’un jardin botanique.

Août 1842 : l’architecte CHAUVEAU dresse des plans et propose un devis.

Octobre 1843- septembre 1844 : aménagement du jardin sous la responsabilité de J.A.MARGUERON.

Mai 1866 : plans de Ch.LOYAU pour un pavillon abritant une piscine et 2 volières, réalisés fin 1866.

30 avril 1869 : incendie des serres et de l’orangerie.

24 juillet 1869 : les serres sont reconstruites avec agrandissement, l’orangerie est transformée en jardin d’hiver.

1876-1877 : construction d’une serre à multiplication

1889 : surélévation de la maison du jardinier en chef.

1890 : nouvelle serre à multiplication

1904 : construction d’une serre pour abriter la collection d’azalées qu’Alfred Mame avait constituée dans son château des Touches, à Savonnières, et qui est léguée au jardin par son gendre

1926 : reconstruction à l’identique de la nouvelle serre.

Des travaux d’agrandissement et de restauration ont débuté en 2009.

Le jardin botanique en juin (1)

Oublions un instant le mauvais temps du mois de juin en constatant que la nature est toujours aussi belle !

À suivre...

Belle journée d'automne au jardin botanique

C'était bien agréable de se promener vendredi après midi dans les allées du jardin botanique ! Le soleil avait réussi à transpercer la nappe de brouillard et nombre d'enfants étaient venus avec leurs parents.

Voici les dernières fleurs :

 

J'ai été très surprise de constater que les camélias étaient fleuris.

 

Sophie, l'ourse, était assise dans sa fosse et regardait les gens de son air triste.

 

Dans la volière, les perruches papotaient comme à l'habitude et tant pis pour celles qui veulent faire la sieste !

C'est l'époque où le toit des petites maison se couvre de feuilles mortes.

 

Sur l'étang, les flamants se reposaient , une patte repliée.

 

Et tout autour, j'ai pu admirer cette palette de couleurs chatoyantes que nous offre l'automne.

 

 

 

 

 

 

Des souvenirs d'enfance ressurgissent : les tas de feuilles mortes que le balayeur mettait un temps fou à entasser et que nous, gamins, allions piétiner dès qu'il avait le dos tourné !

 

 

 

 

Des nouvelles de Sophie

 

Sophie est la femelle ourse que l'on peut voir au jardin botanique. Elle est maintenant âgée d'une vingtaine d'années et se retrouve seule depuis la disparition de Willy, le mâle, qui a dû être euthanasié il y a maintenant un an environ.

 

Elle semble en bonne santé et la relative douceur du temps l'incitait hier à se promener dans son enclos aux proportions plus que restreintes.

J'en ai donc profité pour la prendre en photo.

 

A quand son départ pour la réserve de la Haute Touche ?