Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 09 décembre 2011

Napoléon et les autres

Voici donc quelques portraits de Tourangeaux célèbres. Leur célébrité tient au fait qu'ils avaient une personnalité hors du commun ce qui naturellement attirait bien vite l'attention. Quand j'ai reçu les photos de M. Paul Martinaud, j'ai aussitôt reconnu ces personnages. J'ai eu l'étrange impression de les avoir quittés la veille.

Tout d'abord "Napoléon", clochard de son état :  

napoleon.jpg


Viennent ensuite les brocanteurs, père et fils,  de la place de la République (actuellement place de la Victoire). Derrière eux on peut apercevoir le magasin Betinas qui se trouvait à l'angle de la place et de la rue du Grand Marché. Bien souvent j'ai eu l'occasion d'aller fouiner dans cette boutique.

bro1.jpg

 

bro2.jpg

 

bro3.jpg

 

bro4.jpg

Enfin, le rémouleur, installé près des anciennes Halles :

remouleur.jpg


Photos de Paul Martinaud

mardi, 04 mars 2008

Emmanuel Lansyer à Loches

La maison Lansyer à Loches



 




 

Emmanuel Lansyer naquit en 1835 à Bouin (Vendée). Il fut l'élève de Viollet-le-Duc, puis de Gustave Courbet.



 




 

Il fut reconnu assez rapidement comme un peintre-paysagiste de renommée nationale. Il séjourna fréquemment à Loches. Quelques toiles le témoignent : la porte royale qui donne accès à la citadelle.



 



 




 

Ou bien encore cette vue de la tour Saint Antoine peinte depuis la terrasse du logis royal.



 



 



A sa mort (1893), il légua à la ville de Loches sa maison située dans l'enceinte de la cité royale, ainsi que ses œuvres, objets divers et estampes japonaises.

 





jeudi, 15 juin 2006

Gatien de Clocheville

medium_clocheville.jpg 

François Oudard Fortuné Gatien Duquesne de Clocheville, appelé plus communément "Gatien de Clocheville" est ce frêle jeune homme que vous voyez ici.

Né à Tours en 1834, il poursuit ses études à Paris, au lycée Condorcet. De constitution fragile, il meurt de la tuberculose à l'âge de 19 ans, en 1853. Mais avant de mourir, il avait demandé à sa mère de créer à Tours un hôpital pour les enfants pauvres.

En 1880, madame de Clocheville fait don à la ville d'une somme importante pour la réalisation de travaux dans son hotel particulier du boulevard Béranger afin d'y aménager un hopital, répondant ainsi au souhait de son fils. 

Le 9 juin 1881," l'asile Gatien de Clocheville " ouvre les portes de son bâtiment qui comporte une soixantaine de lits.

Par la suite madame de Clocheville fait l'acquisition d'un autre immeuble pour agrandir l'hôpital.Avant de mourir, en 1883, elle avait fait de Gaston Pailhou, un ami d'enfance de son fils, son légataire universel. Ce dernier continuera donc l'œuvre entreprise .

medium_clocheville2.jpg

 

Aujourd'hui l'hôpital Clocheville, comme l'appelle communément les Tourangeaux, est devenu un centre de pédiatrie important de la région. Ses trois bâtiments acccueillent annuellement envion 15 000 enfants en hospitalisation et 65 000 en consultation externe.

medium_clocheville3.jpg

 

Le jeune Gatien serait fier des résultats je pense !

( Ref: "Tours de A à Z," de Hervé Chirault et Aude Lévrier).

jeudi, 01 juin 2006

Jacques-Marie Rougé

Cela fait maintenant 50 ans que Jacques-Marie Rougé nous a quittés. Pour les jeunes Tourangeaux ce nom n'évoque sans doute pas grand chose.

medium_rougejm.jpg

 

Mais les anciens se souviennent très certainement de cet homme qui œuvra beaucoup pour la Touraine.

Né à Ligueil le 29 janvier 1873, il s'est illustré dans divers domaines: ethnographie, linguistique, géologie, histoire.

Il écrivit également des contes et des poèmes, puisant son inspiration dans la Touraine.

On lui doit entre autres ouvrages:

- Contes tourangeaux /  Le parler tourangeau /  Folklore de Touraine /  Voyage en Touraine inconnue. 

On peut trouver assez facilement en libraire " Contes et légendes de Touraine : histoires merveilleuses", Robert Vivier,  Emile Millet et Jacques-Marie Rougé.

medium_contes.jpg

 

 

 

Il fut conservateur du musée du Grand Pressigny, bibliothécaire adjoint à la bibliothèque municipale de Tours et conservateur du musée du terroir de Loches.

Une rue porte son nom dans le quartier du Sanitas à Tours.

___________________

Je ne peux m'empêcher de vous joindre quelques expressions typiquement tourangelles recueillies par cet écrivain.

« Cet-homme-là est fumelier comme le cosson dans les pois ronds.»

« Courir la berdindaine.»

« Avoir une tête à biner une chieuvre entre les deux cornes.»

Et si l'explication vous intéresse, faites-le moi savoir !

mardi, 14 mars 2006

Jehan Bourdichon

Jehan BOURDICHON serait natif de Tours. Dans la rue de la Serpe , au numéro 3, se trouve la maison supposée de la famille Bourdichon.Mon ami Lidoire nous a déjà proposé un détail ornant l'entrée de cette maison ( voir ses archives à la date du 14 février) .

Mais qui était réellement Jean Bourdichon ? Eh bien ce fut un illustre peintre enlumineur de son époque. Il a travaillé en particulier sur le «  Livre d'heures » d'Anne de Bretagne en compagnie d'un autre enlumineur, Jehan POYET.

Ce livre est une véritable merveille et il permet en outre d'avoir un aperçu des plantes et fleurs de cette époque. On y recense plus de 750 variétés différentes. Le texte en a été tracé par un autre tourangeau, Jehan RIVERON. Il fut payé pour son travail en 1508.

Jehan BOURDICHON est mort en 1521.

Une réédition de ce livre qui compte 478 pages, a été faite par souscription entre 1859 et 1861. 

Plus récemment ( 1979) , une autre réédition est parue chez l'éditeur Jean de Bonnot. Mais  malheureusement en noir et blanc !

medium_enluminure1.jpg

 

Alors pour le plaisir des yeux, je vous joins quelques pages : 

medium_enluminure2.jpg

 

medium_enluminure5.jpg