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mercredi, 31 mai 2006

La vache folle ?

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En 1749, le curé de Boussay, petit village situé au sud du département, tout proche du Berry, écrivait sur les registres paroissiaux de la commune:

« Cette présente année il y a eû en Berry une maladie épidémique sur toutes les bêtes à cornes on ignore absolument qu'elle peut être cette maladie on y na pu jusqu'à présent y trouver des remèdes et à présent que jécris, elle est aux portes de la Touraine. »

Comment ont-ils fait, à l'époque, pour enrayer l'épidémie ?

samedi, 06 mai 2006

Au loup !

Autrefois il valait mieux se prémunir d'une éventuelle attaque des loups en traversant les forêts profondes de notre région. Malheur à l'enfant ou la femme qui s'y aventuraient seuls !...

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Mais à chaque époque son prédateur: aujourd'hui le quadrupède, qui somme toute, tuait pour survivre, a fait place au bipède malfaisant qui tue par vice !

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Dans les registres paroissiaux de nos communes, les curés notaient parfois les causes des décès. 

Ainsi à Saint-Benoit-la-Forêt, en plein cœur de la forêt de Chinon:

« Sépulture le 5 juillet 1656 de Hilaire MICHAU mort dans la rage par la morsure d'un loup enragé le troisieme jour de son mal. »

« Le 23 juillet 1656 sépulture de François GUILBERT mort enragé par la morsure du loup que dessus et en mesme jour.»

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Ou encore à Restigné:

« Sépulture le 15 avril 1693 de la femme de ... Victor (sic) et le 1er mai 1693 de Louis fils de Louis HABRAHAM et de Marguerite LEHOU, dévorés par une bête farouche.»

« Le 25 novembre 1693 sépulture des restes de l'enfant de Charles GUINDEREAU dévoré par la beste.» 

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Enfin à Crotelles :

« Le tresieme jour de juin mil sept cent quarante neuf a este devore par une mauvaise beste qui desolait la campagne aux environs rene Enaux agée de treize ans et dont on a ramasse quelques membres epars ça et la qui ont ete inhume au cimetiere.»

« Le onze octobre  mil sept cent cinquante a este devore par une mauvaise bete qui ravageait le pays a lentours gilles Thierry age de six ans a ete inhume le meme jour a cause de l'infection du corps dont il ne restait quelques membres qui avait ete recueilli ça et la et apportes dans l'eglise de ceans.»

Merci à Jacqueline Jouannet et à Nicole Pinier, membres du CGDT ( Cercle généalogique de Touraine ) qui ont relevé ces actes dans les registres.

samedi, 29 avril 2006

Tremblements de terre

Dans les registres paroissiaux de Langeais, le curé relate deux tremblements de terre survenus à quelques années d'intervalle:

« La nuit du 6 septembre 1706, il a fait un tremblement de terre à Langeais si terrible et si épouvantable qu'il a quasi renversé toutes les maisons, le clocher de Saint-Jean en a été fendu et fort endommagé et des pierres d'une muraille de notre presbytère mesme en ont sorty tout le monde, en a esté dans une grande consternation.»

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« Le jeudi 29 août 1709 il a faict un grand tremblement de terre à 3h du matin, lequel pourtant je n'ai pas ouy parceque je dormois, mais plusieurs autres personnes l'ont ouy entendu senty et, le mesme jour un peu après 8h du soir, il y a eu encore un autre tremblement de terre que jay entendu et ouy fort distinctement et qui a duré un espace de temps assez considérable, ce qui m'a fait lever dessus ma chaise ou j'estois assis auprès du feu car ce jour là il faisait froid et ayant sorti dans la rue hors ma cour, j'ay trouvé tout le monde en allant.»

jeudi, 27 avril 2006

Nouvelle catégorie

Je vous présente une nouvelle catégorie de mon blog, intitulée " La gazette du terroir ".

C'est un recueil d'anecdotes trouvées par les généalogistes au cours de leurs recherches dans les registres paroissiaux. En effet les curés notaient parfois, entre deux actes, des évènements importants survenus dans leur commune ou dans la région. On y découvre des choses très surprenantes !

La première note est une série de traitements contre certaines maladies.

Sainte Maure de Touraine, janvier 1757

" Pour les chancres dans le nez : faîtes bouillir, jus de tabac avec égale partie d'huile jusqu'à consomption du jus et, si l'ulcère est malin, mêler 10 grains d'orpiment, 2 onces d'huile pour soigner le mal.

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Ou bien : ulcères au fond du nez, mesler suc de lierre avec huile de lys, respirez ce mélange ou bien, faîtes infuser des noix de muscade cassées en du gros vin rouge, respirez et buvez.

Contre la fluxion de poitrine et pleurésie : prenez 3 cuillerées de jus de persil, autant d'huile d'olive, une demi-cuillerée de sucre en poudre, battez bien le tout ensemble et le faîtes prendre ; couchez votre malade et attendez l'effet..." 

( A.Courson)