L'étoile bleue

Les journées du Patrimoine qui se déroulent chaque année fin septembre permettent de découvrir des lieux insolites fermés à la visite le reste de l'année. C'est ainsi que j'ai pu visiter une ancienne maison close de Tours, « L'étoile bleue » qui se situe à l'écart des grandes artères, au numéro 15 de la rue du Champ-de-Mars. L'endroit n'est pas anodin. Juste à côté se trouvait autrefois une caserne occupée par les cavaliers du 8e Cuirassiers.

Au moment de la fermeture des maisons closes en 1946, Tours comptait 6 établissements de ce type.

Aujourd'hui ce lieu a été restauré et il est occupé par la jeune Chambre Economique de Tours. Alors, que diriez-vous d'une petite visite ?

Allez, on est parti... L'extérieur ne paie pas de mine. On remarque quand même une influence   " Art Déco " dans les dessins du fer forgé des fenêtres.

 

Approchons-nous de la porte. Sonnez puis donnez votre nom, moi je ne peux pas. Mais ce n'est pas certain que vous puissiez y entrer. Tentez quand même, vous verrez bien !

Ah vous voici maintenant à l'intérieur; admirez les fresques murales représentant la dernière " maitresse " de cet endroit, je veux parler de Madame Andrée.

D'après la petite histoire, il existait à " L'étoile bleue " une chambre obscure où étaient enfermées les filles qui n'obéissaient pas à la maitresse.

J'ai trouvé un site où l'on parle également de ce lieu. Vous y verrez de très belles photos en cliquant ICI.Pour visualiser les photos, vous devrez cliquer sur l'interphone ( je vous le dis car j'ai mis un certain temps à trouver !!!)

BONNE VISITE !

Les Halles

La construction des Halles de Tours s'inspira beaucoup des Halles de Paris. Deux grandes bâtisses en ferraille se cotoyaient, séparées par une petite rue. D'un côté les Halles aux fruits et légumes, de l'autre celles de la viande et du poisson. Voici comme on pouvait les voir vers 1950 :

 

 

 

Paris creusa son trou des Halles et Tours en fit autant, au début des années soixante-dix ( il me semble, je ne suis plus certaine de la date précise!).

Quoiqu'il en soit, tout fut démoli, remplacé par une grande bâtisse blanche de plusieurs étages, avec un immense parking souterrain.

 

 

Les grossistes qui étaient tout autour des Halles furent expatriés à Rochepinard, que l'on surnomma bientôt " Le petit Rungis". Quant aux marchands, beaucoup abandonnèrent leurs bancs car les prix n'étaient plus les mêmes !

Mais il n'empêche que cela reste un endroit agréable, où l'on est toujours alléché par les bonnes odeurs ambiantes et ravi du spectacle coloré des étalages qui nous sont présentés!

Des travaux sont prévus très prochainement. Affaire à suivre...

Pourquoi ai-je choisi cette musique ? Eh bien parce que j'ai découvert les Halles de Paris quand j'étais toute petite, en compagnie de mes parents, et je me souviens que l'on entendait cette chanson dans le tohu-bohu ambiant. Et cela m'avait profondément marquée.

UN TEL ENDROIT ET UNE TELLE VOIX, ÇA NE S'OUBLIE JAMAIS !

( désolée pour la coupure presque à la fin, je ne peux pas charger plus! )

Le jardin botanique

Le jardin botanique de Tours a été implanté à partir de 1843 à l'emplacement du canal reliant le Cher à la Loire. Il est situé face à l'hôpital Bretonneau boulevard Tonnellé.

J'ai un attachement tout particulier pour cet endroit car il me rappelle mon enfance. Etant née dans ce quartier, j'y suis allée bien souvent, étant petite, pour jouer, aller donner du pain aux biquettes, regarder les malheureux singes qui à cette époque étaient enfermés dans une volière...

 

 

 

Et puis il y avait Bobi, le phoque qui fut l'attraction du jardin pendant plusieurs décennies... Les Tourangeaux s'en souviennent à coup sûr!

On peut regretter la présence de deux malheureux ours bruns qui survivent dans une fosse.... J'évite toujours de passer à cet endroit car cela me fait pitié de les voir.

Ce jardin fut laissé un peu à l'abandon, mais depuis quelques années, il renaît peu à peu. Un espace réservé aux plantes vénéneuses a été ouvert, le jardin médicinal s'est refait une beauté.

Les arbres centenaires pour certains sont d'une rare beauté, surtout à l'automne. J'aime y flàner dans ce jardin et je m'y rends plusieurs fois dans l'année pour y prendre des photos.

 

 

 

Et puis hier dans le journal, j'ai appris une grande nouvelle:

D'importants  travaux d'aménagement vont être entrepris. C'est l'architecte tourangeau Jean-Yves Barrier qui est chargé de ce projet :

- 7000m2 supplémentaires de jardins

- une nouvelle serre de 282m2 au nord pour mieux capter les rayons solaires.

- création d'un jardin suspendu en terrasse et éclairé la nuit.

Le budget avoisine les 400.000 € . 

La période des travaux devrait s'étaler sur 2006 et 2007. Affaire à suivre donc ! je vous tiendrai au courant de l'évolution des travaux...

 

Traces du passé

Autrefois, les enseignes publicitaires étaient souvent peintes sur les murs. Il arrive encore quelqufois que l'on aperçoive sur les routes de vieilles publicités pour la peinture Ripolin ou encore pour l'apéritif Dubonnet entre autres.

A Tours, il ne reste pratiquement plus rien de ces traces d'un passé pas si éloigné. Aussi quand j'ai la chance d'en trouver une, je la photographie !

En voici quelques unes prises en photo en 2003. Vous pouvez toujours essayer de les situer ( n'est-ce pas Lidoire !!) 

 

 

 

 

 

 

 

Nature ou au chocolat ?

 Nature ou au chocolat ? Petite ou grosse ? Combien en voulez-vous ? "

Nous sommes  à Tours, à l'angle de la place de la gare  et de la rue de Bordeaux. A cet endroit se tient un magasin  à l'aspect plutôt vétuste, où les vitrines sont pratiquement toujours vides et pourtant.....on y fait la queue pour y entrer!

Les Tourangeaux, vous voyez de quoi je veux parler ?  Il s'agit de la CELEBRE BRIOCHERIE de Tours, l'unique, celle qui est connue dans presque le monde entier ( Je ne plaisante pas en disant ça !) Son histoire est intéressante. Tout commença en 1907, lorsque qu'un dénommé Paul Lelong, fils d'un boulanger de la rue Auguste Chevallier à Tours, acheta ce fonds de commerce situé juste à côté du Grand Hotel. Il possédait également une autre boulangerie boulevard Heurteloup.

En 1925, c'est au tour de René Lelong de prendre la relève. Il fait moderniser la boutique , l'intérieur est en acajou de Cuba, rien n'a changé depuis cette date. La fabrication du pain est arrêtée après la guerre. Le magasin se spécialise dans la pâtisserie, les brioches et la confiserie. La spécialité de la maison était à l'époque " le pruneau fourré" et le sucre d'orge. 

Puis en 1968 c'est au tour de Serge Lelong de reprendre le flambeau. C'est à partir de ce moment que le magasin produit essentiellement des brioches. Plusieurs fournées par jour, le magasin ferme quand le stock est épuisé pour rouvrir à la fournée suivante. La seule variante depuis quelques années est la brioche avec des pépites de chocolat.

La briocherie telle qu'elle apparait de nos jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais l'histoire ne s'arrête pas là! En 1982, Serge Lelong part à la conquête du marché américain et ouvre une boutique à New York, à l'angle de Broadway et de la 6e avenue....Débuts difficiles car les concurrents ne lui font pas de cadeau. A six reprises sa vitrine fut brisée. Mais il a tenu bon, a eu l'idée géniale de créer une brioche aux épinards et maintenant, il a ouvert trois succursales.

 

 

 

 

Et ce n'est pas fini ! Des projets sont en cours pour l'ouverture de magasins à Moscou et à Varsovie !

A quand la Chine ?

En attendant, si vous avez l'occasion de passer à Tours, faites une halte dans cette briocherie...Vous ne le regretterez pas ! ( n'est-ce pas Mimi qu'elles sont bonnes les brioches ?)