vendredi, 05 mai 2006
Allez...Roulez jeunesse ! (2)
Continuons notre découverte des manèges à sensations :
Voici le " Roller Bowl". je ne l'ai pas vu fonctionner mais à voir les sièges, il semblerait que les sensations doivent être assez fortes !
Un classique de la foire, le " Dalestica ", une sorte de chenille améliorée où l'on ressort couvert de bleus tellement on est secoué !
Un nouveau manège comme l'indique l'affichage:
Et enfin le " Boomerang " dont les sièges étaient encore protégés par les housses ! Avant d'y grimper, regardez bien les panneaux ...
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A découvrir !
Récemment ma fille m'a fait découvrir un site de créateurs de B.D et de photographes. Le site s'intitule : " Les Illustrateurs ". La plupart sont des Tourangeaux. Allez jeter un coup d'œil ICI... Vous ne serez pas déçus !
Je mets le lien sur le côté gauche de mon blog ce qui vous permettra d'y retourner sans problème.
05:20 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
jeudi, 04 mai 2006
Allez...Roulez jeunesse ! (1)
Eh bien ça y est ! La fête foraine est arrivée depuis une semaine et restera à Tours jusqu'à la fin du mois de mai.
Ah ! Que d'émotions en perspective pour les amateurs de sensations fortes.
Cela me ramène quarante ans plus tôt : j'ai toujours été une passionnée de fête foraine ! J'aime l'ambiance, les odeurs, l'atmosphère qui y règne... A l'époque l'arrivée de la foire coïncidait avec les compositions du 3e trimestre au lycée. Et les notes de ce dernier trimestre comptaient double dans la moyenne générale ( allez savoir pourquoi ?)... Donc il fallait trouver un moment pour se rendre à la foire sans pour autant louper les compositions.
C'était le temps glorieux où je montais dans tous les manèges, histoire d'épater les copines ! Car, en fait, à y bien réfléchir, je n'ai jamais vraiment apprécié les sensations subies...
Les choses ont bien évolué depuis : je suis allée y faire un tour mardi après midi pour prendre des photos. La foire n'était pas encore ouverte, mais cela m'a permis de photographier en toute tranquillité.
Les manèges d'aujourd'hui sont des engins entièrement automatisés, luxueux, assez époustouflants dans les sensations procurées aux amateurs.
Voici donc ce qui vous attend, si l'envie vous prend d'aller y faire un tour :je ne connais pas le nom de ce manège, mais je l'ai déjà vu fonctionner. Les sièges sont fixés à un plateau qui s'élève peu à peu dans les airs et oscille en même temps. A la fin du tour, la vitesse est doublée...
Le 2e manège s'appelle " Evolution ". En considérant le harnachement des sièges, on peut supposer que l'on doit être pas mal secoué !
Maintenant, un classique, " Le tapis volant ". Je l'ai essayé il y a quelques années avec ma fille. Personnellement je n'ai pas aimé Et mon dos encore moins !
Un autre classique, " La Pieuvre " : ça monte, ça descend, ça tourne dans tous les sens... Sensation supportable !
On continuera la visite demain...
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mardi, 02 mai 2006
Mais où diable habitait César Birotteau ?
J'en reviens à la nouvelle de Balzac « Le curé de Tours » où l'action, au début de l'histoire, se déroule rue de la Psalette à Tours. Il y a une controverse à propos de l'emplacement de la maison où demeurait ce brave curé.
Essayons donc d'y voir un peu plus clair ! Voici la description des lieux faite par Balzac dans sa nouvelle :
« Jadis il existait dans le Cloître, du côté de la Grand’rue ( actuelle rue Albert Thomas), plusieurs maisons réunies par une clôture, appartenant à la Cathédrale et où logeaient quelques dignitaires du Chapitre. Depuis l’aliénation des biens du clergé, la ville a fait du passage qui sépare ces maisons une rue, nommée rue de la Psalette, et par laquelle on va du Cloître à la Grand’rue. Ce nom indique suffisamment que là demeurait autrefois le grand Chantre, ses écoles et ceux qui vivaient sous sa dépendance. Le côté gauche de cette rue est remplie par une seule maison dont les murs sont traversés par les arcs-boutants de Saint Gatien qui sont implantés dans un petit jardin étroit, de manière à laisser en doute si la Cathédrale fut bâtie avant ou après cet antique logis. Mais en examinant les arabesques et la forme des fenêtres, le cintre de la porte, et l’extérieur de cette maison brunie par le temps, un archéologue voit qu’elle a toujours fait partie du monument magnifique avec lequel elle est mariée. Un antiquaire, s’il y en avait à Tours, une des villes les moins littéraires de France, pourrait même reconnaître, à l’entrée du passage dans le Cloître, quelques vestiges de l’arcade qui formait jadis le portail de ces habitations ecclésiastiques et qui devait s’harmonier au caractère général de l’édifice. Située au nord de Saint-Gatien, cette maison se trouve continuellement dans les ombres projetées par cette grande cathédrale sur laquelle le temps a jeté son manteau noir, imprimé ses rides, semé son froid humide, ses mousses et ses hautes herbes. Aussi cette habitation est-elle toujours enveloppée par un profond silence interrompu seulement par le bruit des cloches, par le chant des offices qui franchit les murs de l’église, ou par les cris des choucas nichés dans les sommets des clochers. Cet endroit est un désert de pierres, une solitude pleine de physionomie, et qui ne peut être habitée que par des êtres arrivés à une nullité complète ou doués d’une force d’âme prodigieuse. La maison dont il s’agit avait toujours été occupée par des abbés, et appartenait à une vieille fille nommée mademoiselle Gamard ; comme depuis vingt ans cette vieille fille y logeait des prêtres, personne ne s’avisait de trouver mauvais, sous la Restauration, qu’une dévote conservât un bien national : peut-être les gens religieux lui supposaient-ils l’intention de le léguer au Chapitre, et les gens du monde n’en voyaient-ils pas la destination changée…
Cet appartement, desservi par un escalier de pierre, se trouvait dans un corps de logis à l’exposition du midi. L’abbé Troubert occupait le rez-de-chaussée, et mademoiselle Gamard le premier étage du principal bâtiment situé sur la rue. »
Voici donc la description du logis de César Birotteau faite par Balzac.
La rue part du Cloître pour rejoindre la Grand’rue.
Le côté GAUCHE de la rue n’est occupée que par une seule maison.
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Voici une photo de la rue de la Psalette. Le grand bâtiment sur la gauche est la cantine du lycée Paul Louis Courier.
Dans quel sens faut-il regarder la rue ? Si l’on s’en tient aux explications, ce serait à partir du cloître, en regardant vers le nord. Donc le côté gauche est celui qui est occupé actuellement par un certain nombre de maisons qui semblent dater de la moitié du XIX e siècle et cela me gêne terriblement. Elles auraient été construites après la parution de la nouvelle de Balzac ? Voici les photos de ces maisons :
Si l’on prend l’hypothèse que le côté gauche est celui que l’on voit si l’on se tient à l’entrée de la rue, il n’y a effectivement qu’une seule maison et elle est bien traversée par une arche de la cathédrale. Ceci confirme la thèse de la plaque apposée à cette maison par la ville de Tours.
D’importants travaux sont en cours actuellement afin de réhabiliter ce lieu. Voyez la pancarte !
Mais attention, il y a deux arches qui partent du côté nord. La deuxième arche se termine à l’intérieur du cloître dans une zone en ruine…On en arrive à la deuxième hypothèse : la maison jouxtait la cathédrale. Preuve cette trace de toit pentu laissé sur le mur…. Et alors cette maison a disparu dans les années cinquante, démolie car complètement en ruines !
Peut-être en savez-vous plus que moi ? Je serais heureuse que vous puissiez me renseigner à ce sujet ( Lidoire peut-être ? )
J'ai trouvé également une anecdote concernant le roman de Balzac :
Dans son livre "Joué et son histoire", J.Maurice nous relate un fait amusant (je cite ) :
- D'autres souvenirs balzaciens sont à mentionner... L'un concerne cette brave demoiselle Gamard que nous avons vue si généreuse avec les pauvres. Balzac l'a t-il vraiment connue ? On ne sait, mais il est évident qu'il l'a peut-être vue quand, petit garçon, il assistait aux offices de la Cathédrale de Tours avec Madame sa mère. Celle-ci louait une chaise pour la somme annuelle de 12F et figure à ce titre sur le registre du sacristain. Or, une « Mademoiselle Gamard » est inscrite à la même page et pour le même motif .-
Enfin, plus récemment ( et cela n'a rien à voir avec Balzac), sur la photo de la cour intérieure du n° 3, vous pouvez voir au premier plan la maison où ma fille a habité pendant deux ans et un peu plus en arrière, la petite porte grillagée en arrondi est celle qui donne accès aux caves et aux souterrains. Et cela doit rappeler de bons souvenirs à mon médecin préféré, n'est-ce pas Mme B....?
12:55 Publié dans Balzac en Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
lundi, 01 mai 2006
Le cloître de la Psalette
En route pour une visite du cloître de la Psalette qui ouvrait ses portes, hier, à l'occasion de " La journée verte ".
Au passage, admirez les belles glycines de la rue Bernard Palissy.
Un petit bonjour à Michel Colombe dans le square François Sicard !
Les bâtiments du cloître furent construits à partir du XVe siècle et étaient le lieu de travail des chanoines de la cathédrale Saint Gatien. Ce cloître est accolé à la cathédrale et le nom de "psalette" évoque l'endroit où l'on récitait les psaumes, la manécanterie.
Dans la cour intérieure du cloître, un petit jardin d'inspiration médiévale a été aménagé à l'occasion de cette journée. Mais il n'est pas certain qu'il reste à demeure ! C'est bien dommage car le lieu s'y prête bien volontiers. Il est entouré par les 3 galeries.du cloître.
Un escalier d'angle à vis permet de se rendre au premier étage du cloître.
Au passage, j'ai remarqué ces deux gargouilles atypiques :
On accède à une terrasse qui permet d'avoir une vue remarquable sur le côté nord de la cathédrale.
De l'autre côté, après avoir traversé la galerie , on pénètre dans une petite pièce largement éclairée par deux grandes fenêtres : c'est le scriptorium, là où travaillaient les copistes. Une cheminée y fut rajoutée ultérieurement.
La pièce suivante est toute en longueur, c'est la librairie du cloître, l'endroit où étaient conservés tous les ouvrages. Au fond de la salle une porte permettait autrefois d'accéder directement dans la partie nord de la cathédrale.
Les fenêtres sont décorées de vitraux, création du maître verrier, Max Ingrand dans les années soixante.
On pense au film " Le nom de la rose " en visitant ce lieu... Celui-ci est cependant beaucoup plus accueillant .
Des fac-similés sont posés sur les pupitres.
La dame qui m'a fait entrer vient fermer les portes car il est déjà 12h30... Gentiment elle m'ouvre une des fenêtres afin que je puisse prendre les gargouilles en alignement !
Au fait, si vous voulez en voir d'autres, cliquez ICI.
Tiens, Saint Martin est là, lui aussi ?
Il provient d'une église d'Indre et Loire. Il semble fort lourd, mais détrompez-vous , il est en résine !
Puis, on en vient à parler du roman de Balzac, " Le curé de Tours". Une pomélique existe à propos de l'emplacement précis de la maison où logeait ce bon curé, César Birotteau.
La mairie de Tours avait apposé une pancarte sur une maison de la rue de la Psalette qui, en fait, ne serait pas la maison décrite par Balzac.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'aime bien savoir le vrai du faux.
Cette historienne m'a donc expliqué et montré l'emplacement précis de la maison qui, hélas, n'existe plus... Transformée en ruines, elle fut démolie dans les années cinquante !
Enfin, sachez que fourmille tout un réseau de souterrains sous la cathédrale et le cloître. On ne sait pas très bien où ils aboutissent. Ce serait intéressant de faire des fouilles !
Quant à moi, je viens de ressortir le roman de Balzac, j'ai beau lire et relire, je n'arrive pas bien à situer la maison. Pauvre Honoré, on va maintenant lui reprocher de ne pas avoir été assez explicite !
Donc, ce matin je vais retourner sur les lieux et photographier les indices que cette dame m'a fournis.... Et vous me direz ce que vous en pensez !
08:24 Publié dans Edifices | Lien permanent | Commentaires (2) | | Facebook