lundi, 01 mai 2006
Le cloître de la Psalette
En route pour une visite du cloître de la Psalette qui ouvrait ses portes, hier, à l'occasion de " La journée verte ".
Au passage, admirez les belles glycines de la rue Bernard Palissy.
Un petit bonjour à Michel Colombe dans le square François Sicard !
Les bâtiments du cloître furent construits à partir du XVe siècle et étaient le lieu de travail des chanoines de la cathédrale Saint Gatien. Ce cloître est accolé à la cathédrale et le nom de "psalette" évoque l'endroit où l'on récitait les psaumes, la manécanterie.
Dans la cour intérieure du cloître, un petit jardin d'inspiration médiévale a été aménagé à l'occasion de cette journée. Mais il n'est pas certain qu'il reste à demeure ! C'est bien dommage car le lieu s'y prête bien volontiers. Il est entouré par les 3 galeries.du cloître.
Un escalier d'angle à vis permet de se rendre au premier étage du cloître.
Au passage, j'ai remarqué ces deux gargouilles atypiques :
On accède à une terrasse qui permet d'avoir une vue remarquable sur le côté nord de la cathédrale.
De l'autre côté, après avoir traversé la galerie , on pénètre dans une petite pièce largement éclairée par deux grandes fenêtres : c'est le scriptorium, là où travaillaient les copistes. Une cheminée y fut rajoutée ultérieurement.
La pièce suivante est toute en longueur, c'est la librairie du cloître, l'endroit où étaient conservés tous les ouvrages. Au fond de la salle une porte permettait autrefois d'accéder directement dans la partie nord de la cathédrale.
Les fenêtres sont décorées de vitraux, création du maître verrier, Max Ingrand dans les années soixante.
On pense au film " Le nom de la rose " en visitant ce lieu... Celui-ci est cependant beaucoup plus accueillant .
Des fac-similés sont posés sur les pupitres.
La dame qui m'a fait entrer vient fermer les portes car il est déjà 12h30... Gentiment elle m'ouvre une des fenêtres afin que je puisse prendre les gargouilles en alignement !
Au fait, si vous voulez en voir d'autres, cliquez ICI.
Tiens, Saint Martin est là, lui aussi ?
Il provient d'une église d'Indre et Loire. Il semble fort lourd, mais détrompez-vous , il est en résine !
Puis, on en vient à parler du roman de Balzac, " Le curé de Tours". Une pomélique existe à propos de l'emplacement précis de la maison où logeait ce bon curé, César Birotteau.
La mairie de Tours avait apposé une pancarte sur une maison de la rue de la Psalette qui, en fait, ne serait pas la maison décrite par Balzac.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'aime bien savoir le vrai du faux.
Cette historienne m'a donc expliqué et montré l'emplacement précis de la maison qui, hélas, n'existe plus... Transformée en ruines, elle fut démolie dans les années cinquante !
Enfin, sachez que fourmille tout un réseau de souterrains sous la cathédrale et le cloître. On ne sait pas très bien où ils aboutissent. Ce serait intéressant de faire des fouilles !
Quant à moi, je viens de ressortir le roman de Balzac, j'ai beau lire et relire, je n'arrive pas bien à situer la maison. Pauvre Honoré, on va maintenant lui reprocher de ne pas avoir été assez explicite !
Donc, ce matin je vais retourner sur les lieux et photographier les indices que cette dame m'a fournis.... Et vous me direz ce que vous en pensez !
08:24 Publié dans Edifices | Lien permanent | Commentaires (2) | | Facebook
Commentaires
magnifiques photos
Bravo
Écrit par : sanglier | samedi, 22 septembre 2012
Merci sanglier !
Écrit par : tinou | vendredi, 28 septembre 2012
Les commentaires sont fermés.