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mercredi, 07 décembre 2011

Le 7 juin 1971

Le 8 juin 1971, dans le journal local, on put lire cet article :

« Les pelouses de la Faculté des Lettres du parc de Grandmont ont été hier après-midi le point de rassemblement d’un millier de personnes (on reconnaissait des étudiants, mais aussi des familles en promenade avec leurs enfants), à une mini-représentation d’une douzaine d’acteurs et d’actrices du « Grand Magic Circus ».

Cette troupe professionnelle de la capitale n’était pas venue à Tours dans le cadre d’une quelconque tournée de représentations en province. Sa venue s’inscrivait dans une suite d’actions qu’entend mener le « groupe d’action contre la censure » créé à la suite de la campagne lancée par M. Royer contre la pornographie. Aussi le spectacle s’en est-il ressenti. En fait, il n’a rien eu de commun avec les créations habituelles du « Grand Magic Circus » : les sketches qu’il comportait avaient pour but d’illustrer la censure.

Pour la circonstance, les acteurs avaient revêtu une tenue mi-militaire, mi-policière : treillis et casques. Ainsi costumés, ils ont improvisé quelques scènes qui – rehaussées d’une musique pop -  ont abouti au déshabillage complet d’une partie de la troupe, ainsi que de trois ou quatre personnes prises dans les rangs du public.

Tandis que tout le monde se rhabillait, une fanfare d’amateurs se joignait à l’orchestre du Grand Magic Circus pour poursuivre cette « kermesse » de plein air par des danses collectives. Mais la majeure partie de l’assistance, peu à peu, désertait. À la tombée de la nuit, il ne restait plus personne. Il n’y eut aucun incident.

Simultanément, à l’écart  des cuivres et des instruments à percussion, des organisateurs  de la journée expliquaient leur mouvement et annoncèrent une campagne d’explications. » 

J’avais quitté la fac de Lettres un an auparavant, mais cette histoire était parvenue jusqu’à mes oreilles. Cela avait fait grand bruit dans la tranquille ville de Tours ! 

Je vous entends d’ici : « quel dommage qu’il n’y ait pas de photos de l’évènement ! »

Mais si, bien sûr, il y a des photos !

Pour redonner un peu vie à ces clichés, mettons un bon vieux Rolling Stones pour recréer l’atmosphère. Vous êtes prêts ?


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Allez, c’est parti !

Clichés de Paul Martinaud :

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Vous vous reconnaissez peut-être sur l’une de ces photos, que vous soyez étudiant assis dans l’herbe, danseuse quelque peu dénudée, danseur à lunettes –qui d’ailleurs les perd à la fin- ou bien encore le petit futé caché dans l’arbre,bref , n’hésitez pas à me contacter !

Pour ma part, je reste un peu sur ma faim ; en effet, j'aurais bien aimé voir le danseur de face !

samedi, 21 août 2010

Que reste-t-il des maisons closes ?


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En 1838 il existait 22 maisons closes à Tours. Le nombre va déclinant puisqu’il  n’en restait plus que 9 en 1914 et 5 en 1924.

Les plus célèbres étaient :

Le Petit Soleil, 10 rue du même nom.

L’Étoile Bleue, 15 rue du Champ de Mars

Le Singe Vert, 6 rue du même nom. Cette rue –aujourd’hui disparue- longeait les douves du château et comptait 6 maisons d'habitation en 1765. Son nom provenait probablement d’une enseigne au coin de la rue ( Source :L.-A.Bossebœuf, Les rues de Tours)

La Psalette, 15 rue Albert Thomas

La Lune, 1 rue de Ballan.

En 1928 s’ouvre une maison de rendez-vous, géré par les époux Martin. Il s’agit du Cocktail, 23 rue de la Vendée.

Durant la guerre, deux nouveaux établissements sont classés par la police parmi les maisons de tolérance :

La Paix, 31 rue Buffon

Les Ailes à Saint-Symphorien.

Et puis, le 31 août 1946, toutes les maisons closes ont fermé leurs volets, suite à la loi interdisant les maisons closes en France, projet présenté par Marthe Richard. Cela lui vaudra le pseudonyme de « Veuve qui Clôt » ! (en référence à une marque célèbre ).

 Aujourd’hui cependant on peut retrouver quelques traces de ce passé pas si lointain.

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L’Étoile Bleue a dû sa survie grâce à la Jeune chambre économique de Tours.

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Du Petit Soleil il subsiste une décoration en mosaïque récupérée lors de la démolition de l’établissement et  placée au sol rue de la Monnaie.

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Enfin, La Paix ! Il y a encore deux mois, cet établissement (en vente) avait conservé les vitrines d’affichage à l’extérieur et où l’on pouvait voir autrefois des photos de femmes. Hier, je suis donc retournée 31 rue Buffon et là quel désappointement lorsque j’ai constaté que tout avait disparu. La façade a été ravalée et plus rien ne laisse à penser qu’il s’agissait d’un lieu de rencontres plus ou moins coquines, si ce n’est –peut-être- la porte d’entrée !

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Encore un souvenir qui passe aux oubliettes.

Enfin signalons aussi ce troquet pour le moins spécial, situé du côté du Champ-de-Mars et appelé Le Crocodile. Je me demande  si ce bistrot n’était pas situé à l’emplacement de La Lune. Mais, bon, comme tout a été rasé …

vendredi, 20 août 2010

Le jardin botanique

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Le jardin botanique de Tours est le plus ancien jardin de la ville. Il s’étend sur une surface d’environ 5 hectares.

Tout débute en 1813 lorsque les terrains marécageux du ruau Sainte-Anne sont concédés à l’hôpital. Ce ruau reliait le Cher à la Loire et avait été creusé à l’époque de Louis XI. Il s’était peu à peu ensablé au fil des siècles et un projet de désensablement était prévu afin de le rendre navigable. Mais la Révolution arriva et le projet passa aux oubliettes.

1832 : le pharmacien Jean Anthyme MARGUERON (1771-1848) présente un projet de jardin botanique et de naturalisation.

1838 : le maire de Tours, Jean Walvein, fait assécher les terrains de l’ancien ruau.

1841 : création d’une école de médecine et de pharmacie qui rend nécessaire la création d’un jardin botanique.

Août 1842 : l’architecte CHAUVEAU dresse des plans et propose un devis.

Octobre 1843- septembre 1844 : aménagement du jardin sous la responsabilité de J.A.MARGUERON.

Mai 1866 : plans de Ch.LOYAU pour un pavillon abritant une piscine et 2 volières, réalisés fin 1866.

30 avril 1869 : incendie des serres et de l’orangerie.

24 juillet 1869 : les serres sont reconstruites avec agrandissement, l’orangerie est transformée en jardin d’hiver.

1876-1877 : construction d’une serre à multiplication

1889 : surélévation de la maison du jardinier en chef.

1890 : nouvelle serre à multiplication

1904 : construction d’une serre pour abriter la collection d’azalées qu’Alfred Mame avait constituée dans son château des Touches, à Savonnières, et qui est léguée au jardin par son gendre

1926 : reconstruction à l’identique de la nouvelle serre.

Des travaux d’agrandissement et de restauration ont débuté en 2009.

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mardi, 29 avril 2008

Les jardins familiaux

569077581.JPGRares sont les villes dans lesquelles on peut trouver un espace aussi vaste réservé aux jardins ouvriers. C'est le cas à Tours, à la Bergeonnerie. L'explication m'a été donnée par des jardiniers, lors de la visite que j'ai effectuée dans ce lieu champêtre et accueillant dimanche matin.1906069497.JPG

Ce terrain qui longe le Cher appartenait à une dame qui, à son décès, en a fait don à la ville de Tours pour une période de 99 ans, à la seule condition qu'on y mette en place des jardins ouvriers.

Environ 500 jardins ont donc été créés, chacun disposant d'une petite cabane et de l'arrivée de l'eau courante. La cotisation annuelle est d'environ 6o euros. Trois associations de jardinage gèrent cet ensemble.

J'ai été séduite par le côté champêtre et "bon-enfant". Lors de ma promenade, j'ai même été invitée à prendre l'apéro !

1039568379.jpgSi vous ne connaisssez pas l'endroit, je vous conseille d'aller vous y promener. Mais attendez plutôt le mois de juin, c'est à cette période que les jardins sont les plus beaux. En attendant en voici un petit aperçu ICI.

mardi, 04 décembre 2007

Le vélodrome de Tours

 

Qui se souvient encore qu'il y eut autrefois, à Tours, un stade vélodrome ? Il fut inauguré le 17 mai 1896 et se trouvait sur les bords du Cher, à l'emplacement de l'actuel carrefour de Verdun. Il fut rasé dans les années 60 au moment de la construction des rives du Cher.



Affiche de l'inauguration exposée au musée Dufresne à Marnay.